Mise à jour le 11.02.2007

Historique de la moto en Gendarmerie

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1950  à  nos jours

  BMW R 51/3, 1952, cliquez pour agrandir

Pourquoi la Gendarmerie roule depuis le début des années cinquante sur des machines BMW ? La raison est sans doute très simple: en effet, c'est à cette époque que les premières motos de la marques, des BMW R 51/3 de 500 cm3, sont acquises par l'arme. Ces motos sont payées principalement par les dommages de guerre.

 

 

En 1952, un peloton motocycliste est créé en plus des trois compagnies de la Garde Républicaine de PARIS. Il sera adjoint au 1er régiment d'infanterie en 1978.

 

L’industrie Françaises de la moto étant exsangue et supplantée par les nations alliées, la Gendarmerie acquiert encore quelques Terrot 500 RGST, simple évolution de la 500 RSSE culbutée de 1938, puis des machines BSA d’origine Anglaise.

 

 Durant les années 1950, certaines associations participent activement à la sécurité routière en offrant des véhicules à la Gendarmerie, comme l'Association des assureurs en 1953 ou le Touring Club de France en 1954.

 

Afin d’éviter au maximum le nombre grandissant d’accidents, une formation motocycliste est mise en place en 1952. Une semaine de stage à MAISON-ALFORT (94) doit être effectuée par tous les nouveaux pilotes.

 

Cérémonie stage motocycliste à Antibers (06), cliquez pour agrandir

 

Début 1963, sur ordre du général commandant la 9° région militaire, un centre régional de formation et de perfectionnement des motocyclistes de la gendarmerie, est créé à Antibes (13). Sa durée de vie sera éphémère. Les stages s'étalaient sur trois semaines.

 

En 1963, création du C.N.F.P.M.G. (Centre National de Formation des Personnels Motocycliste de la Gendarmerie) aux MUREAUX (Seine et Oise, département 78, puis Yvelines depuis le 01.01.1968). Le premier stage a lieu du 14 octobre au 21 décembre 1963 (Circulaire Ministérielle n° 24865 du 22 juin 1963).

 

Différents modèles de motocyclettes sont utilisés durant les années cinquante à soixante-dix. A côté des vieilles Terrot 500 RGST et des BSA A50 et A65, on trouve des BMW R50, puis R50/2 et R60/5.

 

En 1964, transfert du C.N.F.P.M.G., des MUREAUX (95) à CHATELLERAULT (86).

 

Cette même année, une petite structure chargée de l'étude des questions de police de la circulation est mise en place au sein du bureau "Organisation Emploi" à la Direction de la Gendarmerie Nationale.

 

C'est en 1965 que les Peloton Motorisés sont créés au niveau des groupements.

 

Les unités d'autoroute, voient le jour en 1966 sur l'axe Paris-Lyon. Ces unités, composés de motocyclistes et de "piétons", ont des motos identiques aux Brigades motorisées, mais également, au sein des Brigades Rapides d'Intervention, des véhicules rapides: à l'époque, des Matra DJet et des Renault Alpine Berlinette.

 

Le 01 septembre 1967, installation définitive du C.N.F.P.M.G. à FONTAINEBLEAU (77), dans l’enceinte de la caserne DAMESME et du quartier CHATAUX, ancien siège Britannique de l’OTAN en France.

 

 Le C.N.I.R., Centre National d'Information Routière est créé en 1968 à Rosny-sous-Bois. Sa vocation est le recueil des renseignements de la route, et l'information des usagers.

 

L'année 1976 voit une petite révolution pour les motos de la Gendarmerie. La première moto carénée équipe certaines unités: la BMW R60/7. C'est également la première moto de couleur bleue, puisque la couleur des véhicules change progressivement depuis 1969. Très conservatrice, l'arme continuera à rouler de nombreuses années sur ses motos "noires".

 

A la fin des années soixante-dix, création des B.Mo. (Brigades Motorisées) en gendarmerie départementale, à partir des effectifs des B.Mi.G.D. et des B.R.G.M. Il n’existe plus, pour quelques années, de motocyclistes en gendarmerie mobile. Ils seront de retour au début des années quatre-vingt-dix, avec l’apparition des B.Mo.G.M. (Brigade Motorisées de Gendarmerie Mobile).

 

En juillet 1987, l’école motocycliste prend le nom de S.F.P.M. (Stage de Formation des Personnels Motocyclistes), puis de G.I.P.M. le premier janvier 1989.(Groupement d’Instruction des Personnels Motocyclistes). Le premier janvier 1991, le nom change encore une fois pour devenir D.I.P.M. (Division d’Instruction des Personnels Motocyclistes), jusqu’au premier juillet 1993 ou il prend cette fois ci le nom de C.N.F.M. (Centre National de Formation Motocyclistes).

 

Au début des années quatre-vingt, les nouvelles BMW (encore elles) arrivent. Ce seront les R80/7, puis les R80RT, des 800 cm3 dotées, pour le pilote, d'une position de conduite idéale, et d'un grand carénage de protection.

 

Suivront les BMW K75RT dans les années quatre-vingt-dix, des machines à 3 cylindres à plat, à refroidissement liquide.

 

Durant des décennies, la Gendarmerie a testé nombre de marques de motos. Nous verrons passer en essais des Norton ou des Honda, des Moto-Guzzi ou des Laverda, ainsi que des modèles presque confidentiels comme les Françaises B.F.G. ou M.F. Le constructeur et pilote de Formule 1 Guy Ligier, propose des modèles "Ligier" à moteur Ducati. Il ne réussira pas à les imposer aux administrations.

 

Les Pelotons Motorisés sont transformés en E.D.S.R., Escadron Départemental de Sécurité Routière. Ils sont créés à la fin des années quatre-vingt dix, et regroupent dans chaque département les Brigades Motorisées et les Peloton d'Autoroute. Le commandant d'EDSR est l'interlocuteur privilégié du Préfet en matière de sécurité routière.

 

Les nouvelles BMW R 1100 RT et R 1150 RT arrivent au début du vingt et unième siècle. Elles seront suivies en 2006 par les nouvelles Yamaha FJR 1300.

  Yamaha 1300 FJR, 2005, cliquez pour agrandir

 

 

 

Le C.N.F.S.R. (Centre National de Formation à la Sécurité Routière), nom actuel du centre de formation, date lui du premier janvier 2004, pour faire suite aux vœux du Président Jacques CHIRAC de faire de la sécurité routière une grande cause nationale.

 

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