Comme quoi, cela ne date pas d'hier . . .

 

--------------------

 

La Gendarmerie en Auto

 

    On nous écrit:

        Lecteur assidu de l'Echo, je lis dans un article paru dans le n° 1827 du 12 courant et intitulé "Les bandits en auto", qu'il faut "répandre l'automobile dans notre arme".

        C'est très bien. Mais il aurait fallu dire: "Il faut au plus vite expédier les automobiles et side-cars destinés aux légions, dont les chauffeurs ont obtenu le brevet de capacité au mois de janvier 1920 après un stage d'un mois au fort de Vancia (Ain)".

        Veut-on attendre que nous soyons complètement rouillés, afin de nous renvoyer une deuxième fois faire stage à Vancia ? On y vit assez bien, il est vrai, avec sept à huit francs par jour, et l'on reçoit une indemnité de six francs durant les premiers quinze jours et de trois francs les jours suivants. Je crains beaucoup que cela n'arrive si on n'y prend garde.

        Fort heureusement que l'Echo se fera un devoir de signaler ce fait pour qu'enfin une décision soit prise en haut lieu.

Un gendarme chauffeur

sources: L’écho de la gendarmerie, 2 mai 1920

 

article l'Echo de la Gendarmerie du 2 mai 1920