mise à jour le 12.01.2007

 

Ecole de Gendarmerie
de FONTAINEBLEAU

 

 

 

 

 

    L’École de Gendarmerie de Fontainebleau a été créée en 1967. Elle porte son emprise sur :

 

la caserne DAMESME (27 972 m2)

 

 

Caserne DAMESME, cliquez pour agrandir

 

Cette caserne d’infanterie est construite entre 1842 et 1845 sous le règne de Louis-Philippe, roi durant la monarchie de juillet jusqu’à la révolution de 18 48.

 

 

Avant la guerre de 1939-1945, la caserne Damesme était occupée par le 3° bataillon du 46° Régiment d’Infanterie. Le dépôt mobilisateur d'artillerie n°341 occupe à ce moment le bâtiment "001".

Elle devient de 1944 à 1946 une école de cadre, de 1946 à 1948 un hôpital de prisonniers de guerre, puis de 1948 à 1967 le siège du détachement français du commandement centre Europe de l’OTAN.

 

 

Le général de brigade DAMESME est né à Fontainebleau en 1807, dans l’aile Louis XV du château, puisque son père y a résidé en tant que commissaire auprès de l’école spéciale militaire. Sorti de Saint-Cyr en 1827, il fait la campagne de Belgique en 1832, et passe dans l'armée d'Afrique où il se distingue par sa bravoure. Il devient colonel du 11° léger en 1847, puis est promu général, commandant la garde mobile, le 9 juin 1848. Il décède le 29 juillet 1848, des suites d'une amputation consécutive à une blessure reçue pendant les "journées de juin".

 

Une statue est édifiée en son honneur sur la place du marché. Le socle est en grès de fontainebleau le dessin est l’œuvre de l’architecte de la ville, H. Le Bois. Vingt mille personnes s’étaient rendues à l’inauguration, les 24 et 25 août 1851. Quatre-vingt dix ans plus tard, en avril 1941, la ville de Fontainebleau fait déplacer la statue pour la réédifier devant la caserne dédiée justement au général Damesme.

Entre la statue et le socle était placé, dans un coffret métallique, le procès-verbal d’inauguration de la statue. Le transport a bien sûr posé des problèmes : l’ensemble pèse une tonne et demie. Le coffret métallique avec ses documents a été remis à place sur le socle.

 

Statue du Général DAMESME, cliquez pour agrandir

Lors de la seconde guerre mondiale, les Allemands ont déboulonné la statue de Damesme, du bronze à fondre, mais également celles du président Carnot et du taureau de Rosa Bonheur.

La place Damesme est débaptisée le 1er novembre 1968 et reçoit l’appellation de place Georges Clémenceau, à l’occasion du cinquantenaire de la victoire qui a mis fin à la première guerre mondiale.

 

 

 

Aujourd’hui la caserne Damesme est une école de sous-officiers de gendarmerie, où se trouvent le Centre National de Formation à la Police Judiciaire, ainsi que le Centre National de Formation à la Sécurité Routière.

 

 

 

 

Le quartier CHATAUX (8 525 m2)

 

 

Quartier CHATAUX, cliquez pour agrandirle quartier Chataux, appelé le  “petit quartier de cavalerie” lors de sa construction, a été élevé en 1884 sur l’emplacement qui, avant la révolution, abritait les grandes écuries du comte d’Artois. Ce terrain est vendu en 1791 comme bien national.

 

 Ce quartier de cavalerie devint un centre mobilisateur en 1939, puis de 1947 à 1967, le siège du détachement britannique du commandement centre Europe de l’OTAN.

 

 

CHATAUX vient du nom du général de brigade, gendre du maréchal d’Empire de Bellune. Le général Chataux, né en 1779 à Saint-Dominique, a été premier aide de camp du maréchal Victor, duc de Bellune, ce qui lui a permis de connaître sa fille et de l’épouser. Il a participé à pratiquement toutes les batailles de l’Empire: siège de Gênes, Espagne, Russie, Saxe, France, où il se distingue particulièrement. Les 6 et 7 février 1814 il se couvre de gloire à Brienne.

Le 18 février 1814, il intervient dans la bataille de Montereau. Son action est déterminante dans la prise de cette ville par les cavaliers du général Pajol. C'est au moment de ce brillant succès, qu'il est touché mortellement. Il n'avait pas encore 35 ans.

 

 

Aujourd’hui le quartier Chataux est rattaché à l’Ecole de Gendarmerie de Fontainebleau.

 

(sources : FONTAINEBLEAU « regards », de M. ESSAR et L. WALKER)

 

 

la caserne LARIBOISIERE

 

Alors que l'année 2005 se termine, l'une des deux entités de l'école de Gendarmerie de Fontainebleau (le Centre National de Formation à la Police Judiciaire) a déjà pris ses quartiers dans les nouveaux bâtiments de la caserne Lariboisière, située à côté du parc du château de Fontainebleau.

Ce quartier fait partie des sites délaissés par les régiments dissous au début de la décennie. Il remplacera en totalité, à l'horizon 2010, les casernes Damesme et Chataux.

Plus de place, plus d'hébergement et un cercle mixte totalement rénové sont les qualités principales de ce nouveau quartier.

 

Général Jean Ambroise Baston de Lariboisière, cliquez pour agrandirLe général Jean Ambroise Baston de LARIBOISIERE est né le 18 août 1759 à Fougères (35). Il fait de brillantes études, puis est titularisé lieutenant en second au régiment de La Fère en 1771.

Ami fidèle de Napoléon, il participe à de nombreuses campagnes. Il devient général de division et commande l'artillerie de la Garde Impériale à trois reprises, en 1807, 1809 et 1810.

En son absence, il supplée le général de Songis au commandement de l'artillerie de la Grande Armée, puis en devient le commandant en titre en 1812.

A la suite de la capitulation de Dantzig, Lariboisière est promu Grand Officier de la Légion d'Honneur pour ses qualités humaines et pour son dévouement au sein de l'armée.

Tombé malade à Vilna, il meure à Königsberg le 21 décembre 1812 des fatigues de la campagne. Son corps est ramené en France par ses aides de camp. Il est inhumé aux Invalides, mais son coeur est déposé dans la chapelle de Monthorin (sa demeure), avec celui de son jeune fils Ferdinant, tué à la Moskova.

 

Caserne LARIBOISIERE, cliquez pour agrandir

 

 

L'École de Gendarmerie de Fontainebleau fêtera son quarantième anniversaire durant l'année 2007.

Ce sera également l'occasion de fêter le quarantième anniversaire de l'école motocycliste, et les vingt ans de l'école de police judiciaire.

 

 

 

En décembre 2006, l'Ecole de Gendarmerie de Insigne de l'Ecole de Gendarmerie de Fontainebleau. Cliquez pour agrandirFontainebleau voit ses compétences définitivement reconnues (enfin...!), avec l'autorisation du port d'un nouvel insigne de corps, homologué sous le numéro "GN0269". La lecture héraldique est la suivante:

 

« écu français, taillé d'azur au semis de grenades d'argent et de gueules ; glaive d'argent garni d'or posé en barre ; au canton dextre du chef, gantelet d'or brandissant un parchemin d'argent ; au canton senestre de la pointe, salamandre couronnée vomissant une flamme, le tout d'or. »

 

 

Différents stages au cours des années successives:

 

1967

 

 

 

1972

 

 

 

1977

 

 

 

1982

 

 

 

1987

 

 

 

1992

 

 

 

1997

 

 

 

2002

 

 

 

2007

                                                                                   

 

Motocyclistes

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Elèves gendarmes

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Volontaires féminines du Service National,  Gendarmes Auxiliaires féminins

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Cours préparatoire au concours "Officier"

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Service National   G. A. masculins

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Personnels féminins d'Etat-Major

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Enquêteurs Spécialistes Police technique